• La Basilique de Longpont (91) et le Secteur Pastoral de Montlhéry-Longpont

    La Basilique de Longpont (91)

    et le Secteur Pastoral de Montlhéry-Longpont



    « Ne ralentissez pas votre élan ! » (Rm 12,11)

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    « Ne ralentissez pas votre élan ! » (Rm 12,11)

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    et le Secteur Pastoral de Montlhéry-Longpont



    « Ne ralentissez pas votre élan ! » (Rm 12,11)

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    et le Secteur Pastoral de Montlhéry-Longpont



    « Ne ralentissez pas votre élan ! » (Rm 12,11)

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    et le Secteur Pastoral de Montlhéry-Longpont



    « Ne ralentissez pas votre élan ! » (Rm 12,11)

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    et le Secteur Pastoral de Montlhéry-Longpont



    « Ne ralentissez pas votre élan ! » (Rm 12,11)

Basilique de Longpont

Le Seigneur passe…

Jésus revient à Nazareth, là où il a grandi et là où il est connu. Dans ces rues, on l’a vu jouer, à la synagogue, on l’a vu s’instruire, à l’atelier on l’a vu travailler. Il retrouve les siens, il les rejoint dans leur prière. Il lit la Parole. Elle s’accomplit ou plutôt elle cherche à s’accomplir.
Les gens de Nazareth ne sont ni meilleurs ni pires que les autres. Ce jour-là, comme souvent devant Dieu, ces braves gens sont pris entre la fascination et le tremblement. On croit le connaître. Celui qui parle, c’est le fils du charpentier. On lui a mis des étiquettes, il ne doit pas sortir de son rôle.
Les gens de Nazareth s’étonnent de la grâce qui vient chez eux. Ils s’étonnent surtout de la grâce qui sort de chez eux. Il serait plus facile que la grâce vienne d’ailleurs, qu’elle soit plus spectaculaire. Ils ne veulent pas de cette grâce proche. Comme nous, ils veulent du fantastique, de l’extraordinaire. Comme nous, ils veulent des manifestations de Dieu qui les dispensent de croire. C’est difficile d’être libre. L’amour est là, disponible, simple, accessible et ils n’en veulent pas. Dieu est tout proche et ils n’en veulent pas.
Ça commençait plutôt bien, ça va finir très mal.
Tous lui rendaient témoignage… ils s'étonnaient… Ils se demandaient… ils devinrent furieux…
ils se levèrent…ils poussèrent Jésus hors de la ville.
Ce jour-là, à Nazareth, c’est tout le drame de la vie de Jésus qui se joue.
La même foule qui le reçoit et qui l’écoute va devenir hostile jusqu’à vouloir l’éliminer.
Comme aux derniers jours de Jérusalem, quelques heures seulement sépareront « Hosannah au fils de David » et « A mort, à mort, crucifie-le »
On veut le précipiter, l’éliminer, lui, le fils du peuple, la fierté du pays. Mais c’est Pâques qui aura le dernier mot.  « Lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. » Jésus passe au milieu de la foule comme les hébreux au milieu de la mer. Libre à nous de le suivre, dans son passage.

Père Frédéric Gatineau
Septembre 2013